Noémie
Barsolle
Noémie Barsolle apprend à ses élèves à dessiner des chevelures et des décorations de pâtissiers. Le reste du temps, elle dessine sur du papier à deux sous. Elle expulse de son corps des globules « Otokar » et des enzymes « Saignantes », du nom de quelques-uns de ses fanzines à parution aléatoire et réjouissante. Elle sculpte dans sa pâte des corps de femmes, de simiens, de fœtus, de hantises, aux chairs et aux ombres engendrant yeux, intestins et matrices à l'infini. Ses personnages sont des poupées, ses paysages « un tas d'organes disparates ». Elle a déjà été publiée à La Commissure, chez United Dead Artists et Stratégie alimentaire (Suture à point, United Dead Artists, 2004 ; Vague à larmes, Stratégie alimentaire, 2006 ; Parturition, Livre sans poche, 2008 ; Les pinups merdones, La Commissure, 2008).
Rue des Promenades selon Noemie Barsolle
Le blog de Noemie Barsolle
Noémie pare de fruits, de fleurs, de feuilles et de branches
La décantation, de Bernal.
Nous l’avons surprise au travail. Elle s’habille avec ses propres dessins et tient la main de ses personnages, dans les phases délicates de son activité qui tient tout à la fois de la peinture sur vitrine et de la microchirurgie oculaire.
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rue des Promenades dont voici les
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« La mort de la littérature : plutôt crever, oui. » Nicolas Bernal